Ces 20 dernières années ont vu une transformation importante de la ville : bétonisation à outrance, même sur le littoral, ou aux abords des zones boisées.
Si la population a diminué, les constructions de logements destinés aux résidences secondaires ou à la spéculation immobilière ont été prioritaires.

La ville en sort fragilisée, car elle manque de vrais logements destinés aux plus jeunes, aux famille et aux plus démunis.
Dans le même temps, elle a accueilli une population nouvelle souvent âgée (il y a plus d’habitants de plus de 75 ans que de jeunes de moins de 15 ans !).

Cette démographie engendre une forme de saisonnalité.
Beaucoup de nouveaux acheteurs n’habitent à Sète qu’une partie de l’année. D’autres n’ont acheté que pour pouvoir louer leur logement en résidence de vacances.

Ces déséquilibres créent des problèmes  :

  • exode des plus démunis et des plus fragilisés vers d’autres lieux de résidence
  • mono activité économique, tournée presque exclusivement vers le tourisme
  • engorgement de la ville en période de vacances
  • problèmes permanent de mobilité
  • renchérissement important des logements

Depuis longtemps, la priorité semble avoir été donnée à la promotion immobilière, au détriment d’une réelle politique de logement tournée vers les sétois.
Beaucoup doivent se tourner vers d’autres villes pour vivre avec leur famille.

Il est désormais nécessaire de casser cette dynamique dangereuse pour l’avenir de la ville.
Et l’on doit donc faire obstacle désormais, à la simple spéculation immobilière.
L’urbanisme doit se tourner prioritairement vers les familles, les jeunes, les plus démunis

La priorité doit revenir à l’aménagement des bâtis existants, notamment en centre ville, par la rénovation.

De nouveaux espace naturels doivent aussi être créés, et ceux qui existent totalement préservés.
Pour une ville tournée vers le bien être de ses habitants et pour la préservation de son
écosystème.