Deux informations importantes pour la mobilité à #Sète sont tombées à la mi décembre 2022.
Mais l’une est passée injustement inaperçue. Elle concerne pourtant la vie quotidienne de chacun, car elle est liée à la pollution de l’air.
D’abord, un référé de suspension du parking a été validé par le juge. Les travaux du parking Aristide Briand sont donc provisoirement bloqués.
Mais avant de se réjouir d’une décision juridique, il faut bien garder en tête qu’elle est liée à une réelle question de fond : doit-on encourager l’entrée des véhicules automobiles en centre ville ?
On ne convaincra pas les partisans de ce parking et de cette politique plutôt d’un autre temps avec une décision de justice. Elle résulte pour eux d’une opposition certes opiniâtre, mais injustifiée (pour les partisans du parking).
Par contre, on peut argumenter sur le fond.
Et il y a matière à le faire.
Vous avez défendu les mesures de protection face au COVID 19 ?
Pourquoi ne pas prendre des mesures de protection face à la pollution insidieuse et invisible du dioxyde d’azote et des GES ?
Le rapport concernant la pollution du port est tombé lui aussi cette semaine.
Or, surprise (pas pour tout le monde) : la pollution du port, celle provoqué par les Ferry, Cargos et bateaux de croisière, est bien présente, mais balayée en partie par les vents, et supplantée en ville par une autre pollution qui atteint des seuils élevés.
C’est celle des voitures !
La carte ci dessous, jointe au rapport de l’Atmo, est très claire :
Cette pollution est non seulement plus forte sur ces zones que sur le port, mais elle est beaucoup plus forte le long des rues du centre qu’elle ne l’est le long des nationales à la sortie de la ville !
Alors, la question de fond est simple :
Qu’est ce qu’on fait ?
Voitures en centre ville, air pur ou pollution ?
Ce choix est important pour l’avenir, au moment où la majorité municipale fait le forcing pour engager les travaux d’un nouveau parking souterrain place Aristide Briand, après celui toujours vide de la place Stalingrad (désormais Victor Hugo).
Et avant d’en construire un troisième, sous la promenade Jean Baptiste Marty.